L’UNFPA appelle à soutenir son “accélérateur de la pratique de la sage-femme” pour sauver des vies

« Nous appelons les gouvernements et les donateurs à se joindre à l’UNFPA et à ses partenaires dans le cadre de l’initiative “Accélérateur de la pratique sage-femme” qui vise à accroître les investissements financiers et programmatiques dans les sage-femmes et les systèmes qui les soutiennent avant que davantage de vies ne soient perdues », a déclaré Norbert Coulibaly, au nom de la représentante résidente de l’UNFPA en Côte d’Ivoire.

Cette initiative s’inscrit dans la nouvelle stratégie de la santé maternelle et néonatale. Elle repose sur trois piliers, à savoir “Sengager et investir”, “Former, déployer et fidéliser” et “Défendre et responsabiliser”.

M. Coulibaly a souligné qu’en raison des situations d’urgence et des crises humanitaires provoquées par les catastrophes naturelles, les conflits armés et les effets des changements climatiques, les sage-femmes traversent une période particulièrement difficile. Elles demeurent pourtant des intervenantes de confiance au sein des communautés et contribuent au renforcement des systèmes de santé afin qu’ils soient plus résilients face aux crises.

Les sage-femmes peuvent fournir jusqu’à 90% des services de santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale, infantile ainsi que ceux destinés aux adolescents et aux jeunes. Elles apportent également un soutien essentiel aux victimes de violences sexistes, dont le nombre augmente de façon significative en période de crise.

C’est dans ce contexte que le thème retenu pour cette 19e Journée internationale de la sage-femme est “Sage-femmes indispensables dans chaque crise”.

« Les sage-femmes sauvent des vies. Travaillons ensemble pour mettre fin à la pénurie mondiale de près d’un million de sage-femmes et garantir que nous puissions mettre fin une fois pour toutes aux décès maternels évitables », a plaidé Norbert Coulibaly, citant le directeur exécutif de l’UNFPA.

Selon le rapport 2021 sur l’état de la pratique de sage-femme dans le monde publié par l’OMS, la Confédération internationale des sages-femmes et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), la pénurie mondiale de personnel obstétrical atteint le chiffre de 900 000 sages-femmes et elle est particulièrement aiguë en Afrique. En outre, le rapport indique que 4,3 millions de vies pourraient être sauvées chaque année d’ici à 2035 en investissant suffisamment dans la pratique de sage-femme.

(AIP)
nam/cmas

Source:https://www.aip.ci/189406/cote-divoire-aip-lunfpa-appelle-a-soutenir-son-accelerateur-de-la-pratique-de-la-sage-femme-pour-sauver-des-vies/